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L'empire BigBang
Big Bang Pokémon :: Général :: L'artisanat :: Histoires
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L'empire BigBang
Haaaay ! Voici une histoire sérieuse, partie pour être longue. Il n'y a pas de pokémon dedans, en revanche, les personnes du serveur seront intégrées au fur et à mesure dans l'histoire. Enjoy !
Prologue
Il était une fois dans un monde très lointain un énorme empire dont personne ne connaissait les limites. Il prospérait depuis plusieurs siècles déjà et ne cessait de s'agrandir. Cet empire se nommait L'empire BigBang. À sa tête régnait un très grand empereur : Lionyx. Rares et chanceuses sont les personnes qui ont eu l'occasion de le rencontrer, car il ne sortait jamais de son somptueux palais impérial, où l'entrée était formellement interdite au petit peuple. Seuls les gardes et la très haute noblesse y avaient accès, ainsi que les esclaves et les femmes.
Ces dernières étaient raflées sur tout l'empire par une légion spéciale, en tant que "taxe impériale". Ainsi, un nombre précis de jeunes filles de 8 à 20 ans étaient chaque années enlevée à leurs familles et emmenées au palais, d'où elles ne ressortaient jamais. Personne ne savait ce qu'il advenait de ces pauvres jeunes filles...
Mais le peuple avait bien d'autres soucis. Si l'empereur Lionyx vivait dans le plus grand luxe, il était extrêmement sévère et gouvernait avec beaucoup de rigidité. Pour plus d'aisance, il avait scindé l'empire en cinq royaumes chacuns dirigés par l'un des cinq grands rois : Draha, Situm, Speks, Staxi et Théo. Chacune des cinq contrées avaient des règlements un peu différents, plus ou moins souples, en fonction des rois.
Or, ils avaient été choisis par l'empereur, et partageaient donc sa sévérité et sa cruauté. Le peuple vivait donc pour la plupart dans la misère, en écopant famines sur famines, épidémies sur épidémies, et profitant d'une très mauvaise éducation.
Il fallait que les choses changent...
L'empire BigBang
Prologue
Il était une fois dans un monde très lointain un énorme empire dont personne ne connaissait les limites. Il prospérait depuis plusieurs siècles déjà et ne cessait de s'agrandir. Cet empire se nommait L'empire BigBang. À sa tête régnait un très grand empereur : Lionyx. Rares et chanceuses sont les personnes qui ont eu l'occasion de le rencontrer, car il ne sortait jamais de son somptueux palais impérial, où l'entrée était formellement interdite au petit peuple. Seuls les gardes et la très haute noblesse y avaient accès, ainsi que les esclaves et les femmes.
Ces dernières étaient raflées sur tout l'empire par une légion spéciale, en tant que "taxe impériale". Ainsi, un nombre précis de jeunes filles de 8 à 20 ans étaient chaque années enlevée à leurs familles et emmenées au palais, d'où elles ne ressortaient jamais. Personne ne savait ce qu'il advenait de ces pauvres jeunes filles...
Mais le peuple avait bien d'autres soucis. Si l'empereur Lionyx vivait dans le plus grand luxe, il était extrêmement sévère et gouvernait avec beaucoup de rigidité. Pour plus d'aisance, il avait scindé l'empire en cinq royaumes chacuns dirigés par l'un des cinq grands rois : Draha, Situm, Speks, Staxi et Théo. Chacune des cinq contrées avaient des règlements un peu différents, plus ou moins souples, en fonction des rois.
Or, ils avaient été choisis par l'empereur, et partageaient donc sa sévérité et sa cruauté. Le peuple vivait donc pour la plupart dans la misère, en écopant famines sur famines, épidémies sur épidémies, et profitant d'une très mauvaise éducation.
Il fallait que les choses changent...
Dernière édition par Claerina le Dim 26 Juin - 3:42, édité 2 fois
Réputation : 0
Date d'inscription : 09/11/2015
Localisation : Chez mon petit copain Etienne <3
Membre Passionné
Re: L'empire BigBang
Dis lionyx, je peux t'employer en tant que correcteur ? Non parce qu'à part un s à rare, que je viens de rajouter, je vois pas trop...
Ou alors au moins me dire où sont les erreurs, que je sache...
Ou alors au moins me dire où sont les erreurs, que je sache...
Réputation : 0
Date d'inscription : 09/11/2015
Localisation : Chez mon petit copain Etienne <3
Membre Passionné
Re: L'empire BigBang
Ouais sans problème je te ferai ça après le bac !
Réputation : 150
Date d'inscription : 09/11/2015
Âge : 25
Localisation : Toulouse
Membre Légendaire
Re: L'empire BigBang
"Chacune des cinq contrées avaient des règlements un peu différents, plus ou moins souples, en fonction des rois."
"Or, ils avaient étés choisis par l'empereur, et partageaient donc sa sévérité et sa cruauté."
"Le peuples vivaient donc pour la plupart dans la misère, en écopant famines sur famines, épidémies sur épidémies, et profitant d'une très mauvaise éducation."
Les trois fautes que j'ai vu.
"Or, ils avaient été
"Le peuple
Les trois fautes que j'ai vu.
Re: L'empire BigBang
Ouaouuuh... toutes des fautes d'accord du pluriel ou de participe passé... soit les trucs les plus simples... Il faudrait vraiment que je fasse attention... Le fait qu'on aie vachement de mal à se corriger par rapport à corriger les autres n'est pas une légende, finalement !
Réputation : 0
Date d'inscription : 09/11/2015
Localisation : Chez mon petit copain Etienne <3
Membre Passionné
Re: L'empire BigBang
Les pauvres gens... la suite est attendue avec impatience ! C'est bien écrit, bravo !
Re: L'empire BigBang
jveux la suite :]
Réputation : 6
Date d'inscription : 13/11/2015
Âge : 24
Localisation : France ou quelque part dans ce coin
Voice
Re: L'empire BigBang
La suite arrive, la suite arrive !
Chapitre 1
"-Eh, jeune fille ! Quand est-ce qu'elle sera terminée, cette chemise ? J'attends, moi ! Tu vas ennuyer les clients si ça continue !" criait un homme trapu, au ventre proéminent et à la calvitie apparente.
Cet homme d'environ 45 ans s'appelait Breyn. Il était le maire du village Jirascarfa, l'un des villages les plus pauvres de la contrée Spakiia, dirigée par le grand roi Speks. Ce village ne comptait qu'une trentaine d'habitants, tous aussi démunis les uns que les autres, vêtus de haillons et amaigris tels des squelettes par la faim.
Plus des trois quarts ne savaient pas lire, et encore moins savaient écrire. Ce village courait à sa perte; les commerces y étaient de moins en moins nombreux, ainsi, il n'avait aucune chance de remonter la pente sinueuse sur laquelle il s'était engagé.
Hélas, il y avait autre chose que la pauvreté qui hantait ce village : les taxes impériales.
Nous vivions dans un immense empire dirigé par un très grand empereur nommé Lionyx. Je ne l'ai jamais rencontré, ce genre de chose n'arriverait jamais à une simple paysanne comme moi, mais on dit qu'il est extrêmement sévère, cruel, et impitoyable. Il gouverne l'empire depuis très longtemps, si bien que de nombreuses personnes l'élèvent au rang de dieu, pour son immortalité, mais moi, je n'y crois pas. À vrai dire, il y a de nombreuses lois que nous nous devons de respecter, sans quoi soit nous sommes condamnés à mort, soit nous sommes emmenés dans une grande cité pour servir d'esclaves.
Parmi ces lois, il y en a une qui dit que nous devons considérer notre empereur comme un dieu immortel, prier pour lui, et réaliser des sacrifices tous les ans en son honneur. Vous voyez bien ici, déjà, que je suis hors-la-loi. Mais je n'y peux rien, je ne peux croire que notre soi-disant dieu fasse du mal à notre population, car oui, on dit que l'empereur croule sous la fortune, mais il ne fait rien pour sauver son empire de la pauvreté qui s'acharne un peu partout dans le monde.
Mais revenons-en au vif du sujet, les taxes impériales. À vrai dire, c'est aussi une loi. Une loi selon laquelle chaque contrée du royaume, pour les bienfaits de l'empereur et de la très prestigieuse capitale du nom de Wettin, doit remettre des impôts, chaque année, à l'empereur.
Ces impôts comportent bien évidement de l'argent, des objets de luxe, de la nourriture, des récoltes, des matières premières, mais principalement des femmes.
Oui, des femmes, enfin, des jeunes filles, de 8 à 20 ans. Tous les ans, un corps de la légion impériale, dont les légionnaires sont terriblement craints, et plus communément appelés les Impitoyables, vient pour récolter des jeunes filles dans chaque village. On pourrait croire que ce sont de grands soldats armés jusqu'aux dents qui viennent les enlever. Il y en a certes, mais ce ne sont qu'une partie mineure. Pour la plupart, en réalité, ce sont des sortes de médecins. Ils installent des camps de toile blanche près des plus gros villages. Les médecins restent dedans, tandis que les soldats vont de village en village, demander les jeunes filles.
Dans certains villages, voire dans certaines des cinq contrées, il est coutume d'avoir déjà choisi les malheureuses qui allaient servir d'offrande. Ainsi, elles sont directement livrées, et il n'y a pas de problème. Mais dans la plupart des cas, les légionnaires pillent les villages, brûlent les maisons, et attrapent les premières filles qu'ils voient. Elles sont ensuite emmenées dans les camps blancs, et sont observées par les médecins. Ils observent et prennent des notes sur tout un tas de choses comme la taille, le poids, si l'enfant n'a pas de maladie mortelle ou contagieuse, la couleur des yeux, des cheveux, la virginité, le tour de poitrine, celui de la taille, la souplesse, l'agilité, l'intelligence...
Les jeunes filles qui conviennent à leurs critères sont emmenées à la capitale, Wettin, où on les "prépare" : on les nourrit correctement (la plupart n'ont jamais mangé un seul bout de viande), on les soigne, on les lave. Ensuite, après deux semaines de soins, elles sont emmenées au palais. Et là, personne n'en sait plus. Personne, même à la capitale, ne sait ce qu'il advient de ces jeunes filles une fois entrées. C'est pourquoi de nombreuses rumeurs courent. Certains pensent qu'elles sont les couturières ou esclaves de l'empereur, tandis que d'autres pensent qu'elles sont toutes violées ou encore tuées par l'empereur. Celles qui ne sont pas sélectionnées sont soit emmenées en tant qu'esclaves, pour une grande ville, ou la capitale, soit tuées, soit ramenées chez elles, si le chef des Impitoyables est clément et de bonne humeur.
Pour en revenir à notre village, ces taxes impériales sont un sérieux problème. En effet, elles sont dirigées par le roi de notre contrée, Speks. Mais celui-ci est très cruel; pour protéger les grandes villes, il demande bien plus de jeunes filles aux petits villages pauvres qu'aux grandes citées. C'est pourquoi nous, nous sommes démunis. Dans notre petit village d'environ une cinquantaine personnes, il n'y a à présent plus que deux filles de plus de 8 ans : moi, et une jeune enfant du nom de Kit. Elle a eu ses 8 ans cette année, et est terrorisée à l'idée de pouvoir être emmenée. Je la comprends, à chaque fois, lors du passage des Impitoyables , je ressens comme un boulet dans mon ventre.
Pas pour moi, moi, je m'en fiche, ce c'est pas important, mais pour toutes les autres jeunes filles qui sont emmenées on ne sait où, vers la mort, qui sait ? et qu'on ne reverra plus jamais. J'espère que Kit ne sera emmenée. Le passage des Impitoyables a lieu dans trois jours, j'espère que tout se passera bien pour elle.
Et moi, qui suis-je ? Eh bien, c'est compliqué. Je me nomme Clae, et j'ai 16 ans. Mes parents sont morts quand j'avais 8 ans. Ils n'étaient pas originaires du village de Jirascarfa, dans lequel je suis née et vis actuellement. Hélas, je n'ai jamais su d'où ils venaient. Mes parents, contrairement aux habitants du petit village, étaient instruits. Ils m'ont donc appris à lire, à écrire, mais pas seulement : ils m'ont appris à penser par moi-même et à réfléchir.
Mon père était forgeron. Il créait des armes en tout genre, des objets du quotidien, et les vendait aux habitants ou aux autres villages. Ma mère était couturière, et, de même, son travail était apprécié dans le village et aux alentours.
Mon père m'a appris à manier les armes et m'en servir au quotidien, pour tailler, chasser, cuisiner... Il m'a aussi appris, à partir d'une simple pierre, de la rendre tranchante comme un couteau si le besoin se présentait, ou d'une simple branche à confectionner un arc, tandis que ma mère m'a montré les plantes à utiliser pour concevoir des tissus, elle m'a appris à coudre, aussi, et à confectionner tous les vêtements qui soient.
Mes parents m'ont appris tellement de choses... mais maintenant ils sont morts. C'est Breyn, le maire de Jirascarfa qui m'a recueillie, mais je ne le considère en rien comme mon père. Il est ingrat, cupide, malhonnête et j'en passe. En tant que maire, il est un peu plus riche que le reste des habitants du village, mais pour rien au monde il ne songerait à partager, ou à utiliser cet argent pour sauver son village de la famine.
Mais, il a bon cœur, me direz-vous, puisqu'il m'a recueillie. Et bien, détrompez-vous. Son seul motif est de me faire travailler. Il a repris une des maisons désaffectées du village (cabane serait plus juste), et a décidé d'ouvrir une boutique de textiles. C'est assez comique, puisqu'il ne sait pas coudre. Or, il m'a dit que j'étais à présent sa fille, et que pour le logement et la nourriture qu'il me fournirait, je devrais travailler à sa solde en échange, en tant que couturière, "grâce" à ce que m'avait enseigné ma mère.
Pour être honnête, je n'ai pas profité de son hospitalité plus de 2 ans, puisqu'à 10 ans, je fus mise à la porte. Il fallait dire que j'étais une gamine infecte, mais il l'avait mérité. Mais cela ne l'avait pas empêché de m'obliger à travailler, toujours sans salaire, dans sa stupide boutique, ou lui seul réalisait des profits (bien que peu nombreux, il ne fallait pas exagérer).
Ce n'est qu'à partir de 12 ans, qu'à force de demander un salaire, j'eus droit à la modique somme de 5 pièces de bronze par semaine. Pour vous expliquer l'économie de notre empire, il faut 10 pièces de bronze pour faire une pièce d'argent et 10 pièces d'argent pour faire une pièce d'or. Une pièce d'or, c'est quelque chose d'énorme. Avec, on pourrait acheter quelque chose d'extrêmement luxueux, comme... un petit morceau de viande ! Je n'en ai goûté qu'une seule fois dans ma vie, à vrai dire, un peu avant que mes parents meurent, justement pour l'anniversaire de mes 8 ans. Ce n'était à peine qu'une bouchée, mais je n'avais rien goûté d'aussi délicieux. Ça me changeait bien de la bouillie de blé et des racines ramassées en bordure de forêt que je mange tous les jours.
Enfin, je m'écarte. J'avais donc, au prix de maints efforts, à 12 ans, gagné un petit salaire, que j'ai encore aujourd'hui. De six heures du matin à quatre heures de l'après-midi, quelque soit le jour, je vais travailler. Ensuite, je retourne dans ma cabane (le village n'est composé que de cabanes, à part la maison du maire, qui est en pierres) me reposer, quelques dizaines de minutes.
Je sors ensuite au village voir ce que je peux faire, et aider les villageois dans toutes les tâches possibles, comme garder leurs enfants, les aider à recoudre leurs haillons, réparer ou essayer d'améliorer leur cabane, les aider dans leur métier...Ou encore discuter. Il est vrai que vivre dans ce petit village en voyant tout le temps les mêmes personnes rend un peu fou. Beaucoup essaient de se suicider, malheureusement. Certains se moquent de moi en me traitant d'altruiste. Je leur réponds qu'au moins, moi, j'ai de l'espoir.
Le soir, je sors du village, pour me promener dans la petite plaine qui l'entoure. Petite est un bien trop grand mot, à vrai dire, car tout autour de cette plaine se trouve une forêt des plus touffues, déconseillée aux villageois car considérée comme dangereuse. En effet, il y a des monstres à l'intérieur. Des monstres effrayants prêts à vous manger au moindre geste.
Il n'y a que d'un côté du village où il n'y a pas de forêt, mais cela ne reste pas un endroit sûr, et encore moins le soir ou la nuit. Sur cette bande de plaine se trouve une route, qui mène aux autres villages, mais elle est tellement peu sûre que toutes les personnes qui la traversent pour le commerce font payer à des prix exorbitants ce qu'ils transportent.
C'est dommage, je trouve, il faudrait sécuriser ces routes pour favoriser le commerce et redonner du souffle à notre village, mais personne n'est prêt à le faire. J'ai beau le dire à tous les villageois ainsi qu'au maire, mais personne ne m'écoute. C'est vrai, de toute façon, qui écouterait un enfant de 16 ans aux propos insensés ? Pire, encore ! C'est une fille.
Ils ont raison, en même temps, ces monstres sont effrayants. À force de me balader à des heures peu convenables, j'en ai aperçu plusieurs fois. J'en ai reconnu deux espèces différentes : une, très grande, peut-être deux mètres, deux mètres et demi, qui se tenait debout sur ses deux petites jambes robustes, toutes noires, avec une fourrure aux poils longs, des piquants dans le dos et une bouche gigantesque, avec une dentition à vous couper le souffle. Ses yeux sont d'un vert effrayant qui luit dans le noir. Ses pieds, comme ses mains, sont purement bestiaux, mais acérés de longues griffes. Le cri de ces monstres ressemble à un râle, un grognement très grave et inquiétant. Avec leurs mains ils peuvent attraper un humain aisément, et l'avaler en deux bouchées. J'ai déjà vu quelqu'un se faire dévorer par l'une de ces horreurs, et franchement, ce n'est pas un beau spectacle.
La deuxième sorte de monstre que j'ai pu identifier, contrairement à la première, se déplaçait en groupe. D'une apparence plutôt féline, à quatre pattes et arrivant à peu près aux cuisses d'une personne normalement constituée, il n'en restait pas moins dangereux. Son pelage était court et noir, et il possédait des canines à vous faire frémir d'effroi. Son cri était long et aigu. Être attaqué par ces bêtes était encore plus terrible, car à défaut de pourvoir vous avaler d'un seul coup, ils vous grignotaient, morceaux par morceaux, encore vivant.
Un jour, j'avais demandé le nom de ces deux espèces à un vieillard du village, mais voici ce qu'il m'avait répondu, tout en s'esclaffant :
"Quoi ?? Donner des nom aux espèces de monstres ? Mais tu n'es pas sérieuse ma petite ! Hahaha ! Mais prends garde, ne t'intéresse pas trop à eux. Sinon, tu finiras dévorée comme tous les petits curieux de ce village." Tout le monde avait décidément peur de ces monstres. Je ne pouvais pas dire qu'ils ne m'effrayaient pas, mais ce n'était pas la même peur. Je ne pouvais pas rester dans l'ignorance.
Un autre jour, un peu plus tard, alors qu'un voyageur était de passage au village (ce qui était rarissime, peut-être une fois tous les 3 ans), je lui demandais s'il connaissait le nom des monstres que je vous ai décrits. Il m'a souri, et m'a répondu que oui. Ce jour-ci, j'appris que le grand monstre noir s'appelait un orque et celui à quatre pattes une hyène noire. C'est toujours bon à savoir, au moins, je ne mourrais pas bête.
Ainsi donc, les soirs, très souvent je sors à l'extérieur. En me baladant aux bords de la forêt, je recherche des glands, des noix, des noisettes, des pousses de pissenlit, et pleins d'autres plantes et racines comestibles. J'ai tout intérêt à bien chercher : mon butin constitue mon seul "réel" repas de la journée, avec la bouillie de blé.
Pas très glorieux, certes, je vous l'accorde.
Mais je m'en contente, il le faut bien de toute façon. J'essaie aussi de trouver des bouts de bois pour soit les tailler et en faire de petites armes ou d'objets divers tels que des jouets pour les bambins du village, ou encore pour consolider des cabanes.
Généralement, je ramène bien plus de nourriture qu'il ne m'en faut pour moi. Je la donne au plus démunis du village : ceux qui ne peuvent rien acheter et rien se procurer par eux-mêmes comme je le fais : les orphelins, les handicapés, les vieillards.
Une fois, j'ai même trouvé une dent de monstre. Au vu de sa forme, je pense que c'est un croc de hyène noire, mais je n'irais pas vérifier par moi même.
Je la garde tout le temps sur moi, elle constitue, avec d'autres petits bibelots, mon trésor personnel. Parmi ces petits objets, il y a un pendentif, avec une pierre verte, que je porte toujours autour du cou. Il me vient de ma mère, mais je ne sais pas où elle a bien pu obtenir un bijou comme celui-ci. Il doit probablement venir de là d'où mes parents viennent.
Des fois, je me dis que j'aimerais voyager, pour espérer découvrir cet endroit. Mais je n'ai aucune information dessus... et puis, voyager, seule ? Cela me fait un peu peur. Et que deviendraient les pauvres villageois sans moi ?
Après tout, j'ai tout mon temps, pour me décider. Tout mon temps ou... peut-être plus le temps, au contraire. Après tout, les taxes impériales se déroulent dans 3 jours... Et il est impensable qu'ils épargnent notre village, or, comme il n'y a plus que deux filles...
16 ans. Ce n'est pas beaucoup. Ça aura été une courte vie. Une vie qui aura été pour une grande partie misérable. Au moins je ne serai pas morte sans m'être battue. Et puis, je découvrirai enfin ce qui arrive donc à ces jeunes filles !
C'est vrai, après tout, j'ai toujours tendance à voir le pire. Peut-être qu'elles ne meurent pas.
Peut-être que je ne mourrai pas...
Chapitre 1
"-Eh, jeune fille ! Quand est-ce qu'elle sera terminée, cette chemise ? J'attends, moi ! Tu vas ennuyer les clients si ça continue !" criait un homme trapu, au ventre proéminent et à la calvitie apparente.
Cet homme d'environ 45 ans s'appelait Breyn. Il était le maire du village Jirascarfa, l'un des villages les plus pauvres de la contrée Spakiia, dirigée par le grand roi Speks. Ce village ne comptait qu'une trentaine d'habitants, tous aussi démunis les uns que les autres, vêtus de haillons et amaigris tels des squelettes par la faim.
Plus des trois quarts ne savaient pas lire, et encore moins savaient écrire. Ce village courait à sa perte; les commerces y étaient de moins en moins nombreux, ainsi, il n'avait aucune chance de remonter la pente sinueuse sur laquelle il s'était engagé.
Hélas, il y avait autre chose que la pauvreté qui hantait ce village : les taxes impériales.
Nous vivions dans un immense empire dirigé par un très grand empereur nommé Lionyx. Je ne l'ai jamais rencontré, ce genre de chose n'arriverait jamais à une simple paysanne comme moi, mais on dit qu'il est extrêmement sévère, cruel, et impitoyable. Il gouverne l'empire depuis très longtemps, si bien que de nombreuses personnes l'élèvent au rang de dieu, pour son immortalité, mais moi, je n'y crois pas. À vrai dire, il y a de nombreuses lois que nous nous devons de respecter, sans quoi soit nous sommes condamnés à mort, soit nous sommes emmenés dans une grande cité pour servir d'esclaves.
Parmi ces lois, il y en a une qui dit que nous devons considérer notre empereur comme un dieu immortel, prier pour lui, et réaliser des sacrifices tous les ans en son honneur. Vous voyez bien ici, déjà, que je suis hors-la-loi. Mais je n'y peux rien, je ne peux croire que notre soi-disant dieu fasse du mal à notre population, car oui, on dit que l'empereur croule sous la fortune, mais il ne fait rien pour sauver son empire de la pauvreté qui s'acharne un peu partout dans le monde.
Mais revenons-en au vif du sujet, les taxes impériales. À vrai dire, c'est aussi une loi. Une loi selon laquelle chaque contrée du royaume, pour les bienfaits de l'empereur et de la très prestigieuse capitale du nom de Wettin, doit remettre des impôts, chaque année, à l'empereur.
Ces impôts comportent bien évidement de l'argent, des objets de luxe, de la nourriture, des récoltes, des matières premières, mais principalement des femmes.
Oui, des femmes, enfin, des jeunes filles, de 8 à 20 ans. Tous les ans, un corps de la légion impériale, dont les légionnaires sont terriblement craints, et plus communément appelés les Impitoyables, vient pour récolter des jeunes filles dans chaque village. On pourrait croire que ce sont de grands soldats armés jusqu'aux dents qui viennent les enlever. Il y en a certes, mais ce ne sont qu'une partie mineure. Pour la plupart, en réalité, ce sont des sortes de médecins. Ils installent des camps de toile blanche près des plus gros villages. Les médecins restent dedans, tandis que les soldats vont de village en village, demander les jeunes filles.
Dans certains villages, voire dans certaines des cinq contrées, il est coutume d'avoir déjà choisi les malheureuses qui allaient servir d'offrande. Ainsi, elles sont directement livrées, et il n'y a pas de problème. Mais dans la plupart des cas, les légionnaires pillent les villages, brûlent les maisons, et attrapent les premières filles qu'ils voient. Elles sont ensuite emmenées dans les camps blancs, et sont observées par les médecins. Ils observent et prennent des notes sur tout un tas de choses comme la taille, le poids, si l'enfant n'a pas de maladie mortelle ou contagieuse, la couleur des yeux, des cheveux, la virginité, le tour de poitrine, celui de la taille, la souplesse, l'agilité, l'intelligence...
Les jeunes filles qui conviennent à leurs critères sont emmenées à la capitale, Wettin, où on les "prépare" : on les nourrit correctement (la plupart n'ont jamais mangé un seul bout de viande), on les soigne, on les lave. Ensuite, après deux semaines de soins, elles sont emmenées au palais. Et là, personne n'en sait plus. Personne, même à la capitale, ne sait ce qu'il advient de ces jeunes filles une fois entrées. C'est pourquoi de nombreuses rumeurs courent. Certains pensent qu'elles sont les couturières ou esclaves de l'empereur, tandis que d'autres pensent qu'elles sont toutes violées ou encore tuées par l'empereur. Celles qui ne sont pas sélectionnées sont soit emmenées en tant qu'esclaves, pour une grande ville, ou la capitale, soit tuées, soit ramenées chez elles, si le chef des Impitoyables est clément et de bonne humeur.
Pour en revenir à notre village, ces taxes impériales sont un sérieux problème. En effet, elles sont dirigées par le roi de notre contrée, Speks. Mais celui-ci est très cruel; pour protéger les grandes villes, il demande bien plus de jeunes filles aux petits villages pauvres qu'aux grandes citées. C'est pourquoi nous, nous sommes démunis. Dans notre petit village d'environ une cinquantaine personnes, il n'y a à présent plus que deux filles de plus de 8 ans : moi, et une jeune enfant du nom de Kit. Elle a eu ses 8 ans cette année, et est terrorisée à l'idée de pouvoir être emmenée. Je la comprends, à chaque fois, lors du passage des Impitoyables , je ressens comme un boulet dans mon ventre.
Pas pour moi, moi, je m'en fiche, ce c'est pas important, mais pour toutes les autres jeunes filles qui sont emmenées on ne sait où, vers la mort, qui sait ? et qu'on ne reverra plus jamais. J'espère que Kit ne sera emmenée. Le passage des Impitoyables a lieu dans trois jours, j'espère que tout se passera bien pour elle.
Et moi, qui suis-je ? Eh bien, c'est compliqué. Je me nomme Clae, et j'ai 16 ans. Mes parents sont morts quand j'avais 8 ans. Ils n'étaient pas originaires du village de Jirascarfa, dans lequel je suis née et vis actuellement. Hélas, je n'ai jamais su d'où ils venaient. Mes parents, contrairement aux habitants du petit village, étaient instruits. Ils m'ont donc appris à lire, à écrire, mais pas seulement : ils m'ont appris à penser par moi-même et à réfléchir.
Mon père était forgeron. Il créait des armes en tout genre, des objets du quotidien, et les vendait aux habitants ou aux autres villages. Ma mère était couturière, et, de même, son travail était apprécié dans le village et aux alentours.
Mon père m'a appris à manier les armes et m'en servir au quotidien, pour tailler, chasser, cuisiner... Il m'a aussi appris, à partir d'une simple pierre, de la rendre tranchante comme un couteau si le besoin se présentait, ou d'une simple branche à confectionner un arc, tandis que ma mère m'a montré les plantes à utiliser pour concevoir des tissus, elle m'a appris à coudre, aussi, et à confectionner tous les vêtements qui soient.
Mes parents m'ont appris tellement de choses... mais maintenant ils sont morts. C'est Breyn, le maire de Jirascarfa qui m'a recueillie, mais je ne le considère en rien comme mon père. Il est ingrat, cupide, malhonnête et j'en passe. En tant que maire, il est un peu plus riche que le reste des habitants du village, mais pour rien au monde il ne songerait à partager, ou à utiliser cet argent pour sauver son village de la famine.
Mais, il a bon cœur, me direz-vous, puisqu'il m'a recueillie. Et bien, détrompez-vous. Son seul motif est de me faire travailler. Il a repris une des maisons désaffectées du village (cabane serait plus juste), et a décidé d'ouvrir une boutique de textiles. C'est assez comique, puisqu'il ne sait pas coudre. Or, il m'a dit que j'étais à présent sa fille, et que pour le logement et la nourriture qu'il me fournirait, je devrais travailler à sa solde en échange, en tant que couturière, "grâce" à ce que m'avait enseigné ma mère.
Pour être honnête, je n'ai pas profité de son hospitalité plus de 2 ans, puisqu'à 10 ans, je fus mise à la porte. Il fallait dire que j'étais une gamine infecte, mais il l'avait mérité. Mais cela ne l'avait pas empêché de m'obliger à travailler, toujours sans salaire, dans sa stupide boutique, ou lui seul réalisait des profits (bien que peu nombreux, il ne fallait pas exagérer).
Ce n'est qu'à partir de 12 ans, qu'à force de demander un salaire, j'eus droit à la modique somme de 5 pièces de bronze par semaine. Pour vous expliquer l'économie de notre empire, il faut 10 pièces de bronze pour faire une pièce d'argent et 10 pièces d'argent pour faire une pièce d'or. Une pièce d'or, c'est quelque chose d'énorme. Avec, on pourrait acheter quelque chose d'extrêmement luxueux, comme... un petit morceau de viande ! Je n'en ai goûté qu'une seule fois dans ma vie, à vrai dire, un peu avant que mes parents meurent, justement pour l'anniversaire de mes 8 ans. Ce n'était à peine qu'une bouchée, mais je n'avais rien goûté d'aussi délicieux. Ça me changeait bien de la bouillie de blé et des racines ramassées en bordure de forêt que je mange tous les jours.
Enfin, je m'écarte. J'avais donc, au prix de maints efforts, à 12 ans, gagné un petit salaire, que j'ai encore aujourd'hui. De six heures du matin à quatre heures de l'après-midi, quelque soit le jour, je vais travailler. Ensuite, je retourne dans ma cabane (le village n'est composé que de cabanes, à part la maison du maire, qui est en pierres) me reposer, quelques dizaines de minutes.
Je sors ensuite au village voir ce que je peux faire, et aider les villageois dans toutes les tâches possibles, comme garder leurs enfants, les aider à recoudre leurs haillons, réparer ou essayer d'améliorer leur cabane, les aider dans leur métier...Ou encore discuter. Il est vrai que vivre dans ce petit village en voyant tout le temps les mêmes personnes rend un peu fou. Beaucoup essaient de se suicider, malheureusement. Certains se moquent de moi en me traitant d'altruiste. Je leur réponds qu'au moins, moi, j'ai de l'espoir.
Le soir, je sors du village, pour me promener dans la petite plaine qui l'entoure. Petite est un bien trop grand mot, à vrai dire, car tout autour de cette plaine se trouve une forêt des plus touffues, déconseillée aux villageois car considérée comme dangereuse. En effet, il y a des monstres à l'intérieur. Des monstres effrayants prêts à vous manger au moindre geste.
Il n'y a que d'un côté du village où il n'y a pas de forêt, mais cela ne reste pas un endroit sûr, et encore moins le soir ou la nuit. Sur cette bande de plaine se trouve une route, qui mène aux autres villages, mais elle est tellement peu sûre que toutes les personnes qui la traversent pour le commerce font payer à des prix exorbitants ce qu'ils transportent.
C'est dommage, je trouve, il faudrait sécuriser ces routes pour favoriser le commerce et redonner du souffle à notre village, mais personne n'est prêt à le faire. J'ai beau le dire à tous les villageois ainsi qu'au maire, mais personne ne m'écoute. C'est vrai, de toute façon, qui écouterait un enfant de 16 ans aux propos insensés ? Pire, encore ! C'est une fille.
Ils ont raison, en même temps, ces monstres sont effrayants. À force de me balader à des heures peu convenables, j'en ai aperçu plusieurs fois. J'en ai reconnu deux espèces différentes : une, très grande, peut-être deux mètres, deux mètres et demi, qui se tenait debout sur ses deux petites jambes robustes, toutes noires, avec une fourrure aux poils longs, des piquants dans le dos et une bouche gigantesque, avec une dentition à vous couper le souffle. Ses yeux sont d'un vert effrayant qui luit dans le noir. Ses pieds, comme ses mains, sont purement bestiaux, mais acérés de longues griffes. Le cri de ces monstres ressemble à un râle, un grognement très grave et inquiétant. Avec leurs mains ils peuvent attraper un humain aisément, et l'avaler en deux bouchées. J'ai déjà vu quelqu'un se faire dévorer par l'une de ces horreurs, et franchement, ce n'est pas un beau spectacle.
La deuxième sorte de monstre que j'ai pu identifier, contrairement à la première, se déplaçait en groupe. D'une apparence plutôt féline, à quatre pattes et arrivant à peu près aux cuisses d'une personne normalement constituée, il n'en restait pas moins dangereux. Son pelage était court et noir, et il possédait des canines à vous faire frémir d'effroi. Son cri était long et aigu. Être attaqué par ces bêtes était encore plus terrible, car à défaut de pourvoir vous avaler d'un seul coup, ils vous grignotaient, morceaux par morceaux, encore vivant.
Un jour, j'avais demandé le nom de ces deux espèces à un vieillard du village, mais voici ce qu'il m'avait répondu, tout en s'esclaffant :
"Quoi ?? Donner des nom aux espèces de monstres ? Mais tu n'es pas sérieuse ma petite ! Hahaha ! Mais prends garde, ne t'intéresse pas trop à eux. Sinon, tu finiras dévorée comme tous les petits curieux de ce village." Tout le monde avait décidément peur de ces monstres. Je ne pouvais pas dire qu'ils ne m'effrayaient pas, mais ce n'était pas la même peur. Je ne pouvais pas rester dans l'ignorance.
Un autre jour, un peu plus tard, alors qu'un voyageur était de passage au village (ce qui était rarissime, peut-être une fois tous les 3 ans), je lui demandais s'il connaissait le nom des monstres que je vous ai décrits. Il m'a souri, et m'a répondu que oui. Ce jour-ci, j'appris que le grand monstre noir s'appelait un orque et celui à quatre pattes une hyène noire. C'est toujours bon à savoir, au moins, je ne mourrais pas bête.
Ainsi donc, les soirs, très souvent je sors à l'extérieur. En me baladant aux bords de la forêt, je recherche des glands, des noix, des noisettes, des pousses de pissenlit, et pleins d'autres plantes et racines comestibles. J'ai tout intérêt à bien chercher : mon butin constitue mon seul "réel" repas de la journée, avec la bouillie de blé.
Pas très glorieux, certes, je vous l'accorde.
Mais je m'en contente, il le faut bien de toute façon. J'essaie aussi de trouver des bouts de bois pour soit les tailler et en faire de petites armes ou d'objets divers tels que des jouets pour les bambins du village, ou encore pour consolider des cabanes.
Généralement, je ramène bien plus de nourriture qu'il ne m'en faut pour moi. Je la donne au plus démunis du village : ceux qui ne peuvent rien acheter et rien se procurer par eux-mêmes comme je le fais : les orphelins, les handicapés, les vieillards.
Une fois, j'ai même trouvé une dent de monstre. Au vu de sa forme, je pense que c'est un croc de hyène noire, mais je n'irais pas vérifier par moi même.
Je la garde tout le temps sur moi, elle constitue, avec d'autres petits bibelots, mon trésor personnel. Parmi ces petits objets, il y a un pendentif, avec une pierre verte, que je porte toujours autour du cou. Il me vient de ma mère, mais je ne sais pas où elle a bien pu obtenir un bijou comme celui-ci. Il doit probablement venir de là d'où mes parents viennent.
Des fois, je me dis que j'aimerais voyager, pour espérer découvrir cet endroit. Mais je n'ai aucune information dessus... et puis, voyager, seule ? Cela me fait un peu peur. Et que deviendraient les pauvres villageois sans moi ?
Après tout, j'ai tout mon temps, pour me décider. Tout mon temps ou... peut-être plus le temps, au contraire. Après tout, les taxes impériales se déroulent dans 3 jours... Et il est impensable qu'ils épargnent notre village, or, comme il n'y a plus que deux filles...
16 ans. Ce n'est pas beaucoup. Ça aura été une courte vie. Une vie qui aura été pour une grande partie misérable. Au moins je ne serai pas morte sans m'être battue. Et puis, je découvrirai enfin ce qui arrive donc à ces jeunes filles !
C'est vrai, après tout, j'ai toujours tendance à voir le pire. Peut-être qu'elles ne meurent pas.
Peut-être que je ne mourrai pas...
Réputation : 0
Date d'inscription : 09/11/2015
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Membre Passionné
Re: L'empire BigBang
0.0
bg :] go la suiiiiiiiiiiiite
bg :] go la suiiiiiiiiiiiite
Dernière édition par speks le Ven 1 Juil - 0:27, édité 1 fois
Re: L'empire BigBang
bon la suite demain c'est bien ça hein?
J'aime bien le premiers chapitre tu décrit assez bien n_n.
J'aime bien le premiers chapitre tu décrit assez bien n_n.
Réputation : 1
Date d'inscription : 23/11/2015
Âge : 28
Membre Passionné
Re: L'empire BigBang
franchement j'aime!! bg bg!!
Réputation : 48
Date d'inscription : 10/11/2015
Âge : 26
Localisation : Trop tard je suis dedans
Voice
Re: L'empire BigBang
Très bien écrit, on rentre direct dans l'intrigue, c'est du très bon travail, j'ai hâte de voir la suite ! :]
Réputation : -21
Date d'inscription : 02/12/2015
Âge : 23
Localisation : Avec Staxi.. :3
Membre Frénétique
Re: L'empire BigBang
pareil j'adore
le passage qui m'a fait rire :
"dirigée par le grand roi Speks. Ce village ne comptait qu'une trentaine d'habitants, tous aussi démunis les uns que les autres, vêtus de haillons et amaigris tels des squelettes par la faim.
Plus des trois quarts ne savaient pas lire, et encore moins savaient écrire"
le passage qui m'a fait rire :
"dirigée par le grand roi Speks. Ce village ne comptait qu'une trentaine d'habitants, tous aussi démunis les uns que les autres, vêtus de haillons et amaigris tels des squelettes par la faim.
Plus des trois quarts ne savaient pas lire, et encore moins savaient écrire"
Re: L'empire BigBang
tu t'attendais à quoi avec speks comme souverain ? un monde où tlm est cultivé à lu molières et platon ?
Réputation : 6
Date d'inscription : 13/11/2015
Âge : 24
Localisation : France ou quelque part dans ce coin
Voice
Re: L'empire BigBang
On se croirait vraiment au Moyen-Age ou à l'Antiquité tellement c'est bien décrit ! J'adore, on est embarqué dans l'histoire, bien qu'un peu longue, c'est très réaliste. Bravo et continue !
Re: L'empire BigBang
Sacré taf' ! On rentre immédiatement dans l'histoire, c'est vraiment sympa^^ Bravo
Réputation : 13
Date d'inscription : 12/06/2016
Âge : 28
Localisation : Lyon/Nantes
Membre Passionné
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